Dans l’histoire d’une entreprise, la question du leadership devient rapidement centrale. D’autant qu’à un certain niveau, l’aspect managérial se révèle insuffisant.

 

Si les organisations doivent devenir agiles et audacieuses pour réussir dans un contexte économique de moins en moins prévisible, les seules compétences managériales ne suffisent pas à leurs dirigeants. Une étude a démontré que les entreprises qui bénéficiaient d’excellents résultats sur plusieurs décennies avaient toutes un point commun : à un moment donné de leur histoire, elles ont été dirigées par un « leader ».

A un certain stade, c’est le leadership qui prime

Pour Xavier Baudard, directeur associé de Visconti, un cabinet du réseau Baker-Tilly, « le leadership, c’est la capacité de pouvoir emmener du monde derrière soi et de mobiliser les troupes. Il n’est pas rare qu’un  »bon » manager, quand il monte en grade, à un moment, devienne mauvais. Cela s’explique par le fait que lorsqu’on est responsable d’un petit périmètre, on peut compenser son manque de leadership par des capacités managériales. Quand on prend en charge un périmètre plus important, on s’éloigne des gens. Et c’est le leadership qui prime. » Une qualité plus ou moins innée mais qui se travaille.

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