La crise n’est pas une fatalité pour les entreprises. Les explications d’Alain Caradec, consultant.

 Quels sont les enjeux et les difficultés d’une société face à la crise ?

Alain Caradec : La question est vaste et complexe ! Mais tout d’abord, laissez-moi souligner que même dans des secteurs difficiles en décroissance, il y a des entreprises qui passent l’orage, voire en sortent plus fortes. D’autres stagnent ou en ressortent affaiblies. Et malheureusement certaines disparaissent.

 Que faire pour rebondir ?

Si on a été affecté par des vents contraires, une « mauvaise fortune », on ressort affaibli. Alors, il faut être très, très pragmatique, car probablement, les ressources financières ne permettent plus d’erreurs. Il faut se concentrer sur l’essentiel. Et là, il y a trois points clefs à considérer.

 Et donc par quoi commencer ?

Point numéro 1, il faut tout d’abord se focaliser sur ses clients, leurs niveaux de satisfactions, leurs besoins. Il faut ensuite  examiner avec un ?il critique  son offre de produits et de services ainsi que celle de la concurrence. Puis il faut adapter son offre pour apporter une vraie valeur ajoutée à ses clients. Cela peut se faire en complétant son offre par un produit innovant ou en arrêtant un produit ne répondant plus à une demande pérenne, ou bien en couplant un produit existant à une offre de services portant une vraie valeur qui permettra de se démarquer.

 

Cela peut être tout simplement de rectifier des lacunes opérationnelles qui vous pénalisent, des délais de plus en plus hors marché ou un niveau de qualité à améliorer.

 Que peut proposer Tenstep ?

Nous pouvons assister le chef d’entreprise et ses équipes à établir ce diagnostic par une prestation de conseil et de formation. Tenstep dispose de cadres confirmés en stratégie et marketing qui ont déjà vécu ces problématiques. Notre approche aide à gagner du temps. C’est important car il faut agir vite. Il faut ensuite informer largement toute l’organisation et le personnel de la vision nouvelle et des priorités.

  Vous avez parlé de trois points. Quels sont les deux autres ?

En point 2, il faut s’appuyer sur l’ensemble du personnel. Nous sommes souvent frappés du gisement de progrès inexploité dans certaines entreprises, ainsi que des cloisons existantes entre secteurs et fonctions. Le personnel connaît intimement – et bien mieux que les équipes de direction – tous les petits dysfonctionnements internes.

De plus, ce personnel reçoit toute une série d’informations pertinentes de l’extérieur. Très souvent, une multitude de suggestions d’amélioration, la plupart très peu onéreuses, peuvent jaillir avec des gains spectaculaires, inespérés par rapport aux rendements d’autres démarches. Evidemment, les suggestions de la base sont mises en place avec motivation et célérité.

 Et le troisième point ?

En point numéro 3, il faut mettre en place une chasse permanente à la non-valeur ajoutée en s’appuyant sur le personnel le plus proche des processus clefs de la société, des problèmes rencontrés, personnel renforcé si besoin par le support de spécialistes.

Il s’agit revoir avec celui-ci les flux des informations et des produits, pour fluidiser l’ensemble et l’améliorer. A nouveau, la méthode « Valeur+ » permet d’organiser tout cela et fournit des « outils » dans la démarche.

 Cela semble simple en théorie…

Effectivement, les principes sont simples, mais nous savons tous que les grands principes ne suffisent pas.

La mise en pratique doit se faire avec des règles de fonctionnement bien comprises de tous,  appliquées de manière rigoureuse , avec méthode et un groupe d’hommes et de femmes qui y apportent leur savoir-faire et leur pleine adhésion.

 

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