Parfois, une phrase peut tout changer et pousser les personnes déterminées dans des défis qui transforment leurs vies. C’est le cas d’Akram Zitoun, jeune étudiant tunisien qui a partagé son expérience le week-end dernier sur les réseaux sociaux.
Son message a fait le buzz. Mais le plus important dans son expérience est que dans la vie, il ne faut jamais baisser les bras.
Lors de son passage dans Sbeh Ennes sur Mosaïque FM, au micro de Jihene Miled, Akram Zitoun a raconté son histoire et la rencontre qui a changé sa vie. « Encore étudiant à l’école des ingénieurs, Akrem a contacté un responsable de son université pour demander s’il peut faire un double diplôme en France en plus de son diplôme d’ingénieur. «L’explication du responsable était au début logique : l’université ne peut envoyer à l’étranger que les cinq premiers étudiants. Il a par la suite ajouté une phrase qui a tout changé : je ne veux pas envoyer un étudiant qui risque de compromettre l’image de l’université tunisienne en France. A cause de cette phrase j’ai pleuré durant toute la journée, mais je n’ai jamais baissé les bras. Je connaissais mes limites et mes capacités et j’étais déterminé pour continuer. J’ai eu mon diplôme d’ingénieur en 2014. Au travail j’ai eu au début une mauvaise expérience avec une société multinationale qui a jugé que je n’avais pas les qualifications nécessaires pour réussir… Par la suite j’ai travaillé avec une compagnie pétrolière et j’ai réussi à gravir les échelons. Mais mon ambition était plus grande. Après de grands efforts, j’ai réussi à m’inscrire dans une université aux Pays de Galles en Grande-Bretagne. J’avoue que j’ai galéré pour convaincre l’université que j’avais les compétences nécessaires afin de m’inscrire dans le cycle de Master. Grace à Dieu j’ai obtenu mon master et j’étais le premier de mon université. Deux jours après l’obtention de ce diplôme, j’ai décroché un nouvel emploi et me voici à Cambridge pour préparer mon doctorat ».
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