Être agile, c’est savoir se remettre en cause, s’adapter et rebondir. C’est aussi savoir travailler autrement avec de nouvelles règles du jeu.
Visibilité
Pour être agile, il faut connaître son environnement et son éco-système. Rares sont les projets isolés et indépendants. Une équipe agile va se nourrir des projets connexes, chercher de l’aide et jouer la transparence. Cela impose d’être visible et de s’exposer mais cela permet à tous les acteurs de vous identifier. On touche ici une difficulté de culture où pour des intérêts personnels ou pour des raisons politiques le rideau des projets ne sera pas totalement ouvert. Rendre les projets visibles, c’est se donner la possibilité de les orchestrer et les prioriser avec une vision globale.
Vitesse
L’agilité fait souvent penser au félin qui souhaite atteindre son objectif avec vitesse. Le monde connecté d’aujourd’hui a réduit les cycles de vie et les durées. On réalise en 3 mois ce qu’on faisait en 3 ans il y a 20 ans. Etre agile, c’est décider vite et bien, c’est réaliser avec précision un cahier des charges et c’est surtout communiquer avec clarté. La vitesse dans le management est devenu un atout mais il ne faut pas confondre vitesse et précipitation. Savoir prendre du recul et de la hauteur font partie des bonnes pratiques du manager agile.
Variété
Le manager agile se positionne dans une réalité multi-culturelle et constituée d’une mixité de compétences. Un projet est une variété de situations (réunions, thématiques, …), de profils (multiplicité des compétences) et d’information. Il pourra se traduire par une multitude d’actions et de livrables assez divers. La capacité des acteurs a naviguer dans cette jungle de sujets multiples et à détecter les signaux faibles (menaces, risques ou signes avant-coureurs) constitue une forme d’agilité.
Valeur
Pourquoi être agile ? pour faire mieux, pour optimiser, pour rechercher le sens, pour maximiser la création de valeur… La recherche de la création de valeur sur un projet permet de mobiliser des équipes agiles et d’éviter des postures statiques ou d’attente. Le plus important n’est pas d’avoir une bonne idée mais de faire en sorte que l’idée devienne bonne, c’est à dire apporte de la valeur. L’agilité est donc incarnée par des acteurs qui recherchent à maximiser un ROI (Retour Sur Investissement). Le pilotage par la valeur peut renforcer la règle du jeu : on pilote les projets par le business et non par la technique.
Volume
Un projet est un iceberg. Le volume d’information et de difficultés est souvent sous-estimé. Le chef de projet agile ne doit pas se noyer par la masse de données à gérer. Pratiquer l’analyse et la synthèse est un gage de survie. Être agile, c’est donc savoir collecter, analyser et communiquer un volume important d’informations. On peut avoir des tonnes de reporting et de documents sur un projet, et faire le constat de rien avoir entre les mains. Savoir traiter l’information avec agilité suppose d’avoir des outils simples et intelligents : des big data managériaux (cesar-pilotage.com). Les métiers de la gestion de projet évoluent. Ils intègrent des compétences en analyse de données et en communication avec des volumes très important. Pour la majorité des projets, il sera plus important de savoir rechercher l’information que de la détenir…
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